tag:blogger.com,1999:blog-42776660640748472402024-02-19T13:27:15.080+00:00L'ami des jardinsUnknownnoreply@blogger.comBlogger8125tag:blogger.com,1999:blog-4277666064074847240.post-17026291638917700522014-12-10T21:55:00.002+00:002015-01-05T00:22:51.815+00:00Un ami m'a demandé "quels sont les travaux a réaliser dans le jardin l'hiver ?".<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin9wPQRlAXHVouhhRr1MLRidJ14cXnO8oIFSwkM8tzPHaPSrpudR1A3ao2WUJ9C_YDuBK9I42CXwoUh5b7q5tLX6uubu6AS7EDma12b0AOkMDDtEJ0RqNRB3oI4FB6eMSpjf1ZVpzcEv1V/s1600/winter-173579_640.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEin9wPQRlAXHVouhhRr1MLRidJ14cXnO8oIFSwkM8tzPHaPSrpudR1A3ao2WUJ9C_YDuBK9I42CXwoUh5b7q5tLX6uubu6AS7EDma12b0AOkMDDtEJ0RqNRB3oI4FB6eMSpjf1ZVpzcEv1V/s1600/winter-173579_640.jpg" height="213" width="320" /></a></div>
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<b><i><span style="font-size: x-large;">Les différentes tâches a mettre en oeuvre dans votre jardin avant l'hiver. </span></i></b><br />
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</div>
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<b><i><span style="font-size: x-large;"> </span></i></b><i><span style="font-size: large;">Il faut ramasser les feuilles mortes, retirer les
mauvaises herbes, couper les fleurs fanées… Le travail ne manque pas en
automne .Le jardin doit être nettoyé avant l’hiver.</span></i><br />
<br />
<b><i><span style="font-size: large;">Les arbres et arbustes :</span></i></b><br />
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<br />
Si vous possédez des arbres ou des arbustes , C'est le moment d'éclaircir haies et bosquets, de couper branches et arbres morts.<br />
C'est la période idéal car la sève est redescendue (pour les feuillus) ou peu active (pour les résineux).Procédez aux coupes qui offriront une belle floraison au printemps.<br />
<br />
Il y a trois règles élémentaires à suivre :<br />
<br />
- Ne jamais couper quand le bois est gelé. <br />
- Couper principalement les branches qui se chevauchent, tout en conservant la structure de l'arbre.<br />
- Ne jamais faire de coupe radicale, car un arbre trop taillé se fragilise et sera plus sensible aux parasites et aux maladies. <br />
<br />
C'est aussi le moment de tailler avec un <a href="http://www.amazon.fr/gp/product/B007C1OFOW?ie=UTF8&camp=1642&creativeASIN=B007C1OFOW&linkCode=xm2&tag=lamidesjardi-21" rel="nofollow" target="_blank">sécateur</a> vos arbres à fruits rouges, les framboisiers, groseilliers, cassissiers... et aussi les pommiers et poiriers avec un <a href="http://www.amazon.fr/gp/product/B0002TTRMQ?ie=UTF8&camp=1642&creativeASIN=B0002TTRMQ&linkCode=xm2&tag=lamidesjardi-21" rel="nofollow" target="_blank">coupe branches télescopique</a> .<br />
( évitez de tailler les arbres dont les fruits ont des noyaux,cerisier, prunier,abricotier car ils cicatrisent mal...) <br />
Les déchets de coupe serviront a démarrer le feu , mais vous pouvez également broyer ces déchets(si vous possédez un <a href="http://www.amazon.fr/gp/product/B00COWGY5W?ie=UTF8&camp=1642&creativeASIN=B00COWGY5W&linkCode=xm2&tag=lamidesjardi-21" rel="nofollow" target="_blank">broyeur à végétaux</a>) pour les mettre au compost ou pour constituer un paillis pour les massifs. C'est économique et écologique.<br />
<br />
A la fin de l'hiver, répandre du <a href="http://www.amazon.fr/gp/product/B00JJQZ6ZU?ie=UTF8&camp=1642&creativeASIN=B00JJQZ6ZU&linkCode=xm2&tag=lamidesjardi-21" rel="nofollow" target="_blank">sulfate de potasse</a> autour des racines des pommiers, poiriers et pruniers pour engraisser la terre .<br />
<br />
<b><i><span style="font-size: large;">Le potager:</span></i></b><br />
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Arrachez les végétaux morts.<br />
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Déposez-les sur le tas de compost, sauf les tiges montées à graines : apportez ces dernières à la déchetterie ou brûlez-les dans un <a href="http://www.amazon.fr/gp/product/B00BMK8R48?ie=UTF8&camp=1642&creativeASIN=B00BMK8R48&linkCode=xm2&tag=lamidesjardi-21" rel="nofollow" target="_blank">incinérateur de jardin</a> afin de produire de la cendre que vous pourrez épandre au pied de vos rosiers (ce qui favorise la non prolifération des pucerons).<br />
Récoltez ou protégez les derniers légumes :<br />
Radis, bettes, poirées, pâtissons, fenouils, épinards carottes, navets, betteraves rouges, radis d’hiver,salsifis, panais, céleris-rave… <br />
Protégez les par exemple en les buttant ou avec <a href="http://www.amazon.fr/gp/product/B00FORS902?ie=UTF8&camp=1642&creativeASIN=B00FORS902&linkCode=xm2&tag=lamidesjardi-21" rel="nofollow" target="_blank">un voile d'hivernage</a>, les légumes qui restent en place : poireaux, choux de Bruxelles choux verts frisés, choux pommés d'hiver, brocolis, salsifis, navets, endives, topinambours, mâche...<br />
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Les carrés de terre libéré de leurs légumes pourront être travaillés soit avec une <a href="http://www.amazon.fr/gp/product/B004LQ0R84?ie=UTF8&camp=1642&creativeASIN=B004LQ0R84&linkCode=xm2&tag=lamidesjardi-21" target="_blank">bêche</a> ( sur une profondeur de 15 à 20 cm ) soit avec une <a href="http://www.amazon.fr/gp/product/B00A7EDX2G?ie=UTF8&camp=1642&creativeASIN=B00A7EDX2G&linkCode=xm2&tag=lamidesjardi-21" rel="nofollow" target="_blank">grelinette</a> .Profitez-en pour enlever les mauvaises herbes et incorporer au sol du compost de votre <a href="http://www.amazon.fr/gp/product/B007N4DY3G?ie=UTF8&camp=1642&creativeASIN=B007N4DY3G&linkCode=xm2&tag=lamidesjardi-21" rel="nofollow" target="_blank">composteur</a> ou du compost de <a href="http://www.amazon.fr/gp/product/B009L5UQ18?ie=UTF8&camp=1642&creativeASIN=B009L5UQ18&linkCode=xm2&tag=lamidesjardi-21" target="_blank">fumier</a><a href="http://www.amazon.fr/gp/product/B009L5UQ18?ie=UTF8&camp=1642&creativeASIN=B009L5UQ18&linkCode=xm2&tag=lamidesjardi-21" rel="nofollow" target="_blank"> de cheval</a> (Comptez 30 L de compost pour 10 m² ) et si vous possédez une cheminée vous aurez alors de la cendre que vous pourrez épandre a raison de 1 kg pour 20 m².<br />
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<b><i><span style="font-size: large;">La pelouse:</span></i></b><br />
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L'hiver est le temps du repos , éviter de marcher sur la pelouse si elle est gelée ce qui entrainerai la prolifération des maladies et le jaunissement de celle-ci au dégel.<br />
Etaller les taupinières avec un râteau . <br />
<b><br /></b>
<b><i><span style="font-size: large;">Plantes et fleures:</span></i></b><br />
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Nourrissez vos plantes de <a href="http://www.amazon.fr/gp/product/B009L5VAI6?ie=UTF8&camp=1642&creativeASIN=B009L5VAI6&linkCode=xm2&tag=lamidesjardi-21" rel="nofollow" target="_blank">terre de bruyère</a> en épandant un <a href="http://www.amazon.fr/gp/product/B00HXD4CYW?ie=UTF8&camp=1642&creativeASIN=B00HXD4CYW&linkCode=xm2&tag=lamidesjardi-21" rel="nofollow" target="_blank">engrais</a> riche en phosphore et en potasse.Traiter préventivement vos rosiers contre la rouille et les taches noires en pulvérisant de la <a href="http://www.amazon.fr/gp/product/B00BTZG4QE?ie=UTF8&camp=1642&creativeASIN=B00BTZG4QE&linkCode=xm2&tag=lamidesjardi-21" rel="nofollow" target="_blank">bouillie bordelaise</a> à la chute des feuilles.Plantez vos rosiers (il ne faut pas que la terre soit gelée).<br />
Rentrez vos géraniums , bégonias et lobélias avant les premières gelées.Mettez les dans un endroit sec et lumineux mais pas trop chaud (entre 0 et 5 °c)et arroser tous les 15 jours mais pas en abondance.<br />
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Toutes ces taches effectuées vous donnerons droit a un repos bien mérité au prés d'un bon feu de cheminée.<br />
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<div class="blogger-post-footer"><iframe src="http://rcm-eu.amazon-adsystem.com/e/cm?t=lamidesjardi-21&o=8&p=27&l=qs1&f=ifr" width="180" height="150" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></div>Unknownnoreply@blogger.com0france37.09024 -95.712891000000013-36.4181565 99.052733999999987 90 69.521483999999987tag:blogger.com,1999:blog-4277666064074847240.post-55362975095593102632012-10-06T16:43:00.001+01:002012-10-06T17:05:05.786+01:00Faut-il épandre de la cendre de bois dans le jardin ?<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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La composition des cendres varie selon de nombreux paramètres, qui sont essentiellement les espèces végétales brûlées, les parties des plantes (écorce, tronc, ou jeunes branches par exemple), la nature du sol, ainsi que la période de l'année durant laquelle ces plantes ont été récoltées.
Les cendres de bois sont généralement riches en potasse alors que celles d'herbes seront riches en silice.
On peut considérer que les éléments non organiques qui constituent les cendres de bois sont en majorité basiques avec 25 à 50 % de chaux (oxyde de calcium1 ou chaux vive), 13 % de potasse (oxyde de potassium1) et soude (oxyde de sodium), 9 % au total d'oxydes tels que : oxyde de magnésium (magnésie), oxyde de fer, oxyde de manganèse. Les oxydes de calcium, de potassium et de sodium sont des bases fortes.
Les constituants acides : acide phosphorique, acide silicique, acide sulfurique sont peu présents, et, en présence des bases citées ci-dessus, se retrouvent généralement sous forme de sels, respectivement des phosphates, des silicates et des sulfates.
D'autres substances telles que le soufre, le chlore, le fer ou le sodium n'apparaissent qu'en faibles quantités et d'autres encore ne se trouvent dans le bois qu'exceptionnellement comme l'aluminium, le zinc, le bore etc… (selon notamment les oligoéléments puisés dans le sol par les plantes qui ont été brûlées afin de produire ces cendres).
On constate une variation des matières minérales avec l'espèce de bois brûlé. Ainsi nous trouvons davantage de chlore dans les résineux que dans les bois feuillus (7 fois plus dans l'épicéa que dans le chêne). Nous trouverons 2 fois plus d'acide phosphorique dans le peuplier tremble que dans le chêne, et deux fois plus de magnésie dans l'orme que dans le pin sylvestre. Les comparaisons portent évidemment, sur des bois ayant poussé dans les mêmes conditions.
La nature du sol a une influence considérable sur la composition chimique des cendres de végétaux.
La nature et la quantité des matières minérales formant les cendres varient également avec les diverses parties de l'arbre. L'écorce en contient plus que le bois, les branches plus que le tronc et le tronc plus que les racines. Les sels de silicium et de calcium sont plus abondants dans l'écorce que dans le bois tandis que les sels de potassium prédominent dans le bois.
A proprement parler, ce n'est que lors de la combustion des matières organiques que ces sels de calcium et de potassium donnent respectivement la chaux et la potasse retrouvés dans les cendres.
On a constaté aussi une variation suivant la saison d'abattage. Si l'on abat en été, on trouve une plus forte proportion de potasse et d'acide phosphorique. Ces éléments favorisant certains organismes de fermentation, la conservation de tels bois sera moins bonne.Les cendres sont depuis toujours utilisées comme engrais (pour leur richesse en minéraux et en oligoéléments) notamment dans les techniques ancestrales de brûlis, écobuage et essartage.
Elles peuvent aussi être utilisées en amendement (une pelletée de cendres par m2 permet de recharger le sol en éléments minéraux). Les cendres de bois ont un grand pouvoir alcalinisant dû à leur contenu élevé en chaux et en potasse. Elles agissent rapidement sur le pH du sol, mais leur effet est de courte durée à ce niveau là. Par contre, l'apport en oligoéléments contenus dans les cendres peut être nettement plus durable, pour peu que les cultures ne soient pas trop intensives.
Elles doivent être incorporées au sol ou au compost au printemps, en fonction des besoins du sol et des cultures qui y seront établies. Une analyse de sol peut être effectuée en laboratoire afin de déterminer les amendements à y effectuer, sous forme d'engrais, de chaux agricole ou de cendres.
Les cendres permettent d'apporter de très nombreux minéraux nécessaires à la croissance des plantes, mais les cendres ne doivent pas constituer la seule source d'amendement du sol, puisqu'elles ne contiennent pas d'azote. Afin de réaliser de l'agriculture biologique, dans une parcelle sur laquelle des cendres ont été répandues, il est possible d'enrichir le sol en composés azotés grâce à l'enfouissement de matières organiques produites par des plantes légumineuses, comme la luzerne ou le trèfle, afin de planter l'année suivante des plantes aux forts besoins en azote.
Les cendres de bois sont très solubles et salines. Une quantité excessive de sels dans le sol inhibe la croissance des végétaux et cause souvent la mort des micro-organismes. De plus, par leur caractère très alcalin (comme la chaux), les cendres peuvent altérer fortement les parties des plantes avec lesquelles elles ont été mises en contact directement.
Pour augmenter graduellement le pH de 0,3 à 0,4 unité (exemple : pour faire passer le pH de 6,2 à 6,5) : 10 kg/100 m2.
Pour maintenir le pH, une fois la valeur recherchée atteinte : 5 kg/100 m2.
En terre calcaire, il vaut mieux éviter ou limiter l'apport à une pelletée de cendres pour 5 m2.
« Qui sème potasse récolte en masse » dit le dicton. En effet, la teneur en potasse de la cendre ne favorise pas la pousse des végétaux (c'est le rôle de l'azote) mais la rend plutôt bénéfique au développement des fleurs et des fruits telles que betteraves, haricots, pommes de terre, céréales particulièrement gourmands en potasse.
À cause de la présence de calcium, il est préférable de ne pas employer la cendre sur les massifs de plantes acidophiles plantées en terre de bruyère ou sur les semis. Dans le doute, on peut la jeter à petite dose au compost qu'elle enrichira (de trop fortes doses anéantiraient la vie bactérienne et fongique nécessaire à la maturation du compost).
L'application répétée de grandes quantités de cendres dont vous ne connaissez pas parfaitement l'origine (nature des produits brûlés ayant servi à les former) peut également entraîner une accumulation d'éléments toxiques (plomb, cadmium) dans le sol et nuire à l'assimilation des minéraux par les plantes. Il est donc recommandé d'utiliser cet amendement avec modération, surtout si vous ne savez pas ce qui a été brûlé pour donner ces cendres.
Autre usage au jardin : lorsqu'on veut éloigner les limaces et escargots, on répand de la cendre en fortes proportions aux endroits qu'elles fréquentent. Elles ne franchissent pas cette barrière qui assèche leur bave. A renouveler en cas de pluie.
http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr
<div class="blogger-post-footer"><iframe src="http://rcm-eu.amazon-adsystem.com/e/cm?t=lamidesjardi-21&o=8&p=27&l=qs1&f=ifr" width="180" height="150" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></div>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4277666064074847240.post-51381149288874745772012-03-26T11:00:00.005+01:002012-03-26T11:16:08.279+01:00Narcisse : le tueur de bouquetsLe narcisse, éclatant de blancheur au début du printemps, souvent appelé jonquille sans que ce soit vrai, se plante en ce moment sous sa forme bulbeuse.<br /><br />Creuser un trou de 15 cm de profond bien plat au fond pour y disposer les bulbes, plutôt en groupe de 5 ou 6 et en forme d'étoile. Ceci afin d'avoir un jolie bouquet dès les premiers rayons chaud du soleil de printemps. Recouvrez de terre ameublie et enrichie de compost pour bien nourrir les bulbes.<br /><br />Tassez la terre pour éviter les poches d'air qui pourraient permettre à des pourritures de se développer sur les bulbes pour les tuer complétement.<br />Arrosez dans l'instant sans exagérer pour éviter le même problême.<br /><br />Les lieux de plantation des bulbes seront :<br />– des coins de pelouse où l'herbe n'arrive pas à s'installer.<br />– des pieds d'arbre ou en variante pieds de banc de jardin.<br />– le long de petits murets de pierres séches.<br />– des massifs ou alternent bulbeuses, vivaces et annuelles tout au long de la belle saison.<br />– enfin pour éclairer des endroits sombres du jardin, mais sans exagération d'obscurité, plutôt mi-ombre.<br /><br />Recommandation :<br /><br /><br />Laisser les bulbes à la même place d'année en année et leur floraison n'en sera que plus belle,<br />surtout les deuxiémes et troisiémes années.<br /><br />Quelques variétés courantes :<br />– N. Trompette Dutch Master. Trompette centrale égale ou supérieur en longueur aux pétales. Mi saison.<br />– N. Des poétes Actaea. Fleurs blanches à courtes trompettes jaune frangée de rouge. Tardif.<br />– N. Mount Hood. Fleurs complétement blanches. Mi saison.<br />– N. Roi Alfred. Fleurs complétement jaunes. Mi saison.<br /><br />Alors pourquoi tueur de bouquets ?<br /><br />Simplement parce que les narcisses contiennent une substance qui fait très rapidement faner les autres fleurs dans un même bouquet,donc ne les mélangez pas.<div class="blogger-post-footer"><iframe src="http://rcm-eu.amazon-adsystem.com/e/cm?t=lamidesjardi-21&o=8&p=27&l=qs1&f=ifr" width="180" height="150" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4277666064074847240.post-42208409315685825052011-10-15T22:53:00.000+01:002011-10-15T23:12:10.425+01:00Celui qui plante un jardin, plante le bonheur. (proverbe chinois)L’agriculture biologique est une méthode de production agricole basée sur le respect du vivant et des cycles naturels1, qui gère de façon globale la production en favorisant l'agrosystème mais aussi la biodiversité, les activités biologiques des sols et les cycles biologiques2.<br /><br />Pour atteindre ces objectifs, les agriculteurs biologiques doivent respecter des cahiers des charges et des règlements qui excluent notamment l'usage d’engrais chimiques de synthèse et de pesticides de synthèse, ainsi que d'organismes génétiquement modifiés3.<br /><br />Les agriculteurs qui pratiquent ce type d'agriculture misent, par exemple, sur la rotation des cultures, l'engrais vert, le compostage, la lutte biologique, l'utilisation de produits naturels comme le purin d'ortie ou la bactérie Bacillus thuringiensis, et le sarclage mécanique pour maintenir la productivité des sols et le contrôle des maladies et des parasites.<br /><br />Définie depuis les années 1920, l'agriculture biologique est organisée à l'échelle mondiale depuis 1972 (International Federation of Organic Agriculture Movements - IFOAM) et reconnue dans le Codex alimentarius depuis 1999. À ce titre, il s'agit de l'une des formes les plus anciennement organisées d'agriculture durable2. Au sein de ces dernières, l'agriculture biologique se caractérise notamment par le fait que l'épithète « biologique », ou son abréviation « bio » impliquent une certification attribuée correspondant à des normes et à des cahiers des charges, et que le mot est, souvent, légalement protégé. Plusieurs labels internationaux de reconnaissance pour ce type d'agriculture ont été définis.<br /><br />Dans le monde, environ 37,5 millions d'hectares étaient consacrés à l'agriculture biologique en 2009<div class="blogger-post-footer"><iframe src="http://rcm-eu.amazon-adsystem.com/e/cm?t=lamidesjardi-21&o=8&p=27&l=qs1&f=ifr" width="180" height="150" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4277666064074847240.post-90193077490039604692010-07-06T15:04:00.000+01:002010-07-06T15:20:28.552+01:00Puceron lanigèreLe <b>puceron lanigère</b> (<i>Eriosoma lanigerum</i>) est une espèce de puceron <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Puceron" title="Puceron" class="mw-redirect"></a> aptère originaire d'Amérique du sud. Sa cible principale étant le pommier, on le surnomme parfois <b>puceron lanigère du pommier</b>.<span style="text-decoration: underline;"><br /></span><h2><span class="mw-headline" id="Description">Description</span></h2>Les adultes sont de couleur marron et mesurent environ 2 mm de long. Ils sont recouverts d’un abondant amas cotonneux blanc. Les cornicules sont peu visibles.<br /><h2><span class="mw-headline" id="Propagation">Propagation</span></h2><br /><p>Dans son pays d'origine, ce puceron possède une phase sexuée sur son hôte primaire, l'orme d'amérique . En Europe, il se reproduit uniquement par parthénogénèse sur le pommier. On l'observe également sur le cognassier, très rarement sur le poirier.</p> <p>Les larves et les femelles aptères hivernent, réfugiées sous l'écorce, dans des anfractuosités du tronc, des chancres, ou sur les racines au voisinage du collet. La reprise d'activité intervient au début du printemps, en mars-avril, et les femelles commencent à se reproduire, chacune d'elles engendrant plus de 100 larves et donnent naissance à une dizaine de générations en 6 mois.</p><br /><h2><span class="mw-headline" id="Nuisance">Nuisance</span></h2><br /><p>Les pucerons lanigères s’attaquent aux parties ligneuses de l'arbre, aux fleurs et aux jeunes pousses pour y extraire la sève.</p> <p>Suite à leurs piqûres et à l'injection d'une salive toxique, les feuilles se crispent et s'enroulent. Les rameaux se couvrent de boursoufflures et de chancre pouvant atteindre la grosseur d'une noix et empêchant la bonne circulation de la sève.</p> <p>La pruinosité abondante peut tacher les fruits. Les arbres atteints peuvent mourir s'ils ne sont pas traités.</p><br /><h2><span class="mw-headline" id="Traitements">Traitements</span></h2>Il est difficile à éradiquer car sa protection "laineuse" le protège de certaines attaques chimiques. Le traitement est possible par rapide carbonisation au chalumeau pour de petites infections ou par passage d'alcool à brûler, au pinceau ou à la brosse à dent, sur les colonies. Veiller à brûler les parties taillées atteintes.<br /><h3><span class="mw-headline" id="Traitements_biologiques">Traitements biologiques</span></h3><br /><ul><li>Les pucerons entrainent chez les plantes des déformations très disgracieuses. Un des traitements les plus écologiques et de pulvériser du savon noir dilué à 5%. En effet le savon noir étant alcalin, celui-ci agit comme un excellent répulsif sans pour autant endommager la plante. Il faut bien choisir du savon noir sans colorant, parfum et sans ingrédient synthétique ajouté. A exclure tous les savons noirs de supermarché qui sont composés d'ingrédients synthétiques pour des raisons de couts.</li><li>Éliminer les fourmis car les pucerons sont très souvent "élevés" par les fourmis pour le miellat de pucerons. Pour cela, un anneau de glu renouvelé est suffisant pour stopper la circulation.</li></ul> <ul><li>On peut aussi utiliser une petite guêpe Aphelinidae qui pond ses œufs dans le corps d’un puceron, et dont la larve dévore celui-ci. La présence de ce prédateur est favorisée par la culture de phacelie à proximité du verger.</li></ul> <ul><li>Ou encore la coccinelle, également prédatrice de ce nuisible. Ces insectes survivent facilement en Europr où ils sont assez répandus. Les perce-oreilles semblent être également de bon auxiliaires dans la lutte contre ce puceron.</li></ul> les capucines forment une bonne couverture vivante du sol, que l'on sème autour des arbres, à l'aplomb de la périphérie de la couronne des pommiers, dans les zones menacées par le puceron lanigère, ce qui a aussi une importance en tant que régulateur du métabolisme subtil de la vie du sol et des plantes. Le jus fraîchement pressé des feuilles de capucine se caractérise par une forte odeur piquante et sert à chasser le puceron lanigère. Humidifier les emplacements atteints avec le jus.<div class="blogger-post-footer"><iframe src="http://rcm-eu.amazon-adsystem.com/e/cm?t=lamidesjardi-21&o=8&p=27&l=qs1&f=ifr" width="180" height="150" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4277666064074847240.post-61353377315841504942010-07-05T11:17:00.000+01:002010-07-05T14:19:08.827+01:00Jardinage biologique<p>Le <b>jardinage biologique</b> consiste à appliquer au jardinage les principes de l'agriculture biologique<span style="text-decoration: underline;"></span>.</p> <p>La principale différence avec l'agriculture biologique réside dans le fait que le jardinage, activité de loisirs, n'est pas soumis aux contraintes économiques de l'agriculture.</p> <p>Par rapport au jardinage classique, les principales différences portent sur :</p> <ul><li>la suppression des intrants chimiques : pesticides, herbicides, acaricides ..., qui outre les problèmes de pollution sont une dépense coûteuse pour le jardinier amateur. Celui-ci a d'ailleurs souvent tendance à forcer sur les doses. Il faut noter cependant que tous les pesticides ne sont pas accessibles aux jardiniers amateurs, les produits vendus dans les chaînes de distribution grand public étant limités aux moins nocifs.</li></ul> <ul><li>la démarche biologique présente l'avantage de limiter les dépenses à leur strict minimum, essentiellement les outils et les semences. Ces dernières pouvant souvent être produites par le jardinier lui-même.</li></ul> <ul><li>les semences devraient, pour respecter les lois en vigueur pour la culture biologique, être issues de l'agriculture biologique (le champ d'application de ces lois ne couvre cependant pas l'activité de jardinage à usage strictement personnel - à vérifier).</li></ul> <ul><li>pour la fertilisation, le recours privilégié au composte, c'est-à-dire à l'ensemble des résidus de la culture ou issus de la table (plantes coupées, résidus de consommation légumières... sauf les os qui peuvent cependant être broyés).</li></ul> <h2> <span class="mw-headline" id="Des_m.C3.A9thodes_respectueuses_de_la_nature_et_de_la_sant.C3.A9">Des méthodes respectueuses de la nature et de la santé</span> <span style="font-size: x-small; font-weight: normal; float: none;" class="editsection"></span></h2> <p>Pour remplacer l'utilisation de produits chimiques, de nombreuses solutions existent :</p> <ul><li>Privilégier la lutte biologique ou la lutte intégrée souvent aussi efficace que la lutte chimique et moins toxique pour le consommateur.</li><li>Favoriser les cultures associées<span style="text-decoration: underline;"></span> pour bénéficier des interractions bénéfiques entre plantes.</li><li>Utilisation du purin d'ortie et autres préparations naturelles.</li><li>compostage des déchêts pour disposer d'un terreau de qualité</li><li>Favoriser le développement des organismes auxiliaires en protection des cultures<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Organisme_auxiliaire_en_protection_des_cultures" title="Organisme auxiliaire en protection des cultures"></a></li><li>Récupération des eaux de pluie pour économiser l'eau et alléger sa facture.</li></ul><div class="blogger-post-footer"><iframe src="http://rcm-eu.amazon-adsystem.com/e/cm?t=lamidesjardi-21&o=8&p=27&l=qs1&f=ifr" width="180" height="150" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4277666064074847240.post-86303767035906125452010-06-03T09:17:00.000+01:002010-06-03T09:37:33.187+01:00Les purins végétauxLe purin d'orties est principalement utilisé comme fertilisant (riche en azote mais faible en potasse) en arrosage, comme eliciteur en pulvérisation foliaire et, dans une moindre mesure, insecticide par effet répulsif (très efficace contre les pucerons). Il est issu de la macération d'orties hachées dans de l'eau pendant 10j à l'abri de la lumière(au delà de 15j il devient herbicide). La macération dégage beaucoup de gaz. Le liquide obtenu est lui-même dilué de 10 à 20% dans l'eau d'arrosage (ou de 5 à 10% dans l'eau de pulvérisation). L'odeur du purin d'ortie est particulièrement nauséabonde.<br /><br /><h3> <span class="mw-headline" id="Purin_de_pr.C3.AAle">Purin de prêle</span><span style="font-size: xx-small; font-weight: normal; float: none;" class="editsection"></span></h3> <p>Le purin de prêle, issu d'une decoction, est utilisé comme fongicide car il apporte de la silice aux plantes, ce qui leur permet de renforcer leurs tissus. La décoction d'ail est également assez efficace comme fongicide.</p> <h3> <span class="mw-headline" id="Purin_de_consoude">Purin de consoude</span><span style="font-size: xx-small; font-weight: normal; float: none;" class="editsection"></span></h3> <p>Le purin de consoude est un fertilisant riche en potasse et contenant également de nombreux oligo-éléments tels que du calcium, du fer<span style="text-decoration: underline;"></span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fer" title="Fer"></a>, du magnesium, du cuivre, du bore, du manganèse<span style="text-decoration: underline;"></span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mangan%C3%A8se" title="Manganèse"></a>, et du zinc<span style="text-decoration: underline;"></span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Zinc" title="Zinc"></a>.</p> <h3> <span class="mw-headline" id="Purins_insecticides">Purins insecticides</span><span style="font-size: xx-small; font-weight: normal; float: none;" class="editsection"></span></h3> <p>De nombreux autres végétaux ont des vertus insecticide comme par exemple :</p> <ul><li>en decoction : l'absinthe, l'ail, la camomille<span style="text-decoration: underline;"></span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Camomille" title="Camomille"></a>, le noyer et le sureau.</li><li>en infusion: l'épazote, le lantana ou la tanaisie.</li><li>en macération (1 à 2 jours) : le pyrèthre, le tabac, la rhubarbe.</li><li>en purin (macération longue jusqu'à fermentation) : l'armoise, la fougère, le genêt, la lavande, l'ortie, la rue officinale.</li></ul> <p>On pourra utiliser ce type de purin en pulvérisation en y ajoutant un "agent mouillant" tel que savon (ou quelques gouttes de "liquide vaisselle"), du lait ou un extrait de racines de saponaires<span style="text-decoration: underline;"></span><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Saponaire" title="Saponaire"></a> qui permettra à la pulvérisation de mieux se fixer sur la plante.</p> <h3> <span class="mw-headline" id="Les_purins_et_la_loi">Les purins et la loi</span><span style="font-size: xx-small; font-weight: normal; float: none;" class="editsection"></span></h3> En France, il est interdit de vendre, de diffuser la recette des purins biologiques. La loi d'orientation agricole nécessite un certification de conformité produit pour ces recettes.<div class="blogger-post-footer"><iframe src="http://rcm-eu.amazon-adsystem.com/e/cm?t=lamidesjardi-21&o=8&p=27&l=qs1&f=ifr" width="180" height="150" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4277666064074847240.post-2864400532999636662009-05-26T21:49:00.000+01:002009-05-26T22:21:29.398+01:00Le compostage<span style="font-size:130%;"><strong>Le Compostage</strong><br /></span>Le compostage est un procédé biologique de conversion et de valorisation des matières organiques (sous-produits de la biomasse, déchets organiques d'origine biologique...) en un produit stabilisé, hygiénique, semblable à un terreau, riche en composés humiques, le compost.<br /><br /><strong>Composition du compost</strong><br />Les organismes responsables du compostage ont besoin de trois éléments pour vivre :<br /><br />de nourriture équilibrée, composée d'un mélange de matières carbonées (brunes-dures-sèches) et de matières azotées (vertes-molles-humides) ;<br /><br />d'humidité, contenue particulièrement dans les matières azotées ;<br /><br />d'air, dont la circulation est favorisée par les matières carbonées structurantes (dures).<br /><br /><br /><strong>Résidus organiques compostables</strong><br /><br />Déchets dits carbonés<br /><br />branches broyées, feuilles mortes, paille (on stockera précieusement ces matières pour toujours en avoir à sa disposition pour les mélanger avec les matières azotées) ;<br /><br />coquilles d'œuf, coquilles de noix ;<br /><br />litières biodégradables des animaux herbivores ;<br /><br />papier en évitant ceux qui sont imprimés, carton (il sert de refuge aux vers de terre) ;<br /><br />morceaux de tissus en matières naturelles (laine, coton), etc.<br /><br />déchets de maison (mouchoirs en papier, essuie-tout, cendre de bois, sciures, copeaux, plantes d'intérieur non malades).<br /><br />Déchets dits azotés<br /><br />déchets végétaux, de jardinage (tailles de haies, tontes de pelouse...), feuilles vertes,<br /><br />déchets ménagers périssables (déchets des légumes et de fruits).<br /><br />Il est ainsi possible de diminuer de 30-50 % sa quantité d'ordures ménagères et de diminuer d'autant la taille des décharges et les volumes de déchets transportés vers les incinérateurs<br /><br /><br />Attention : certaines matières comme les marcs de café possèdent une décomposition très lente.<br /><br /><strong>Description du procédé</strong><br /><br />.Le compostage est une opération qui consiste à dégrader, dans des conditions contrôlées, des déchets organiques en présence de l'oxygène de l'air.<br /><br />Deux phénomènes se succèdent dans un processus de compostage. Le premier, amenant les résidus à l'état de compost frais, est une dégradation aérobie intense : il s'agit essentiellement de la décomposition de la matière organique fraîche à haute température (50 à 70 °C) sous l'action de bactéries ; le deuxième, par une dégradation moins soutenue, va transformer le compost frais en un compost mûr, riche en humus. Ce phénomène de maturation, qui se passe à température plus basse (35 à 45 °C), conduit à la biosynthèse de composés humiques par des champignons.<br /><br />Dégradation<br /><br />L'évolution de la température durant le processus de dégradation s'effectue en trois phases :<br /><br />la température monte rapidement à 40 °C - 45 °C suite à la respiration des micro-organismes mésophiles aérobies. Les composés les plus dégradables tels les sucres et l'amidon sont d'abord consommés.<br />Une phase préliminaire à cette première phase est parfois décrite. Au cours de cette phase on note, après une courte latence, une légère augmentation de la température. Elle résulte de l'activité respiratoire endogène de cellules vivantes présentes dans la masse à composter. Cette phase est donc très courte et ne s'observe qu'en laboratoire lorsque le mélange à composter contient une forte proportion de tissus frais.<br /><br />la respiration élève ensuite la température progressivement jusqu'à 60 °C - 70 °C, conduisant au remplacement des micro-organismes mésophiles par des thermophiles et des thermo-tolérants.<br />par leur respiration, les micro-organismes épuisent l'oxygène de la masse en compostage et rendent le milieu anaérobie. Des germes anaérobies se développent alors, conduisant à un abaissement de la température car leur métabolisme est moins thermogène. Ils sont de plus responsables de la libération de composés volatils nauséabonds (méthane, ammoniac, hydrogène sulfuré...).<br />Pour éviter cette putréfaction, il est nécessaire de restaurer les conditions aérobies du milieu (voir aération ci-dessous). Ainsi il sera possible de prolonger la fermentation à haute température. Les pathogènes, parasites et semences de mauvaises herbes seront détruits par la température élevée, les mauvaises odeurs seront évitées, la décomposition sera plus rapide. Dès que la température n'augmente plus après aération, on peut considérer que la dégradation est terminée.<br /><br />Maturation<br /><br />À ce moment, la quantité de matière facilement utilisable par la microflore se raréfie et la biosynthèse de composés humiques devient prédominante. On assiste à la disparition des micro-organismes thermophiles au profit d'espèces plus communes et de nouvelles espèces mésophiles au fur et à mesure que la température décroît au cours d'une longue période de mûrissement pour se stabiliser au niveau de la température ambiante.<br /><br />Il faut encore signaler que la transition entre chacune des phases citées précédemment résulte d'une évolution continue . Il n'y a pas de frontière marquée entre les espèces mésophiles et thermophiles. Chaque espèce possède une gamme de températures vitales avec un optimum au milieu.<br /><br /><br />Influence de l'environnement<br /><br />La progression du matériel de départ vers le stade final, l'humus, dépend d'un grand nombre de facteurs externes comme la dimension des particules, la nature des nutriments, leur structure, le taux d'humidité, l'aération, le pH… D'autre part, en se multipliant, les micro-organismes changent constamment leur environnement et le rendent souvent impropre à leur développement.<br /><br />Conditions physiques<br /><br />Aération<br /><br />Ce facteur est essentiel puisque le compostage est un processus aérobie. On estime que l'air devrait occuper au moins 50% du volume du tas. L'anaérobiose commence lorsque le taux d'oxygène du tas est inférieur à 10% ; elle prédomine au-dessous de 5% d'O2 (air = 21% O2). Diverses techniques permettent de rétablir l'aérobiose, elles seront décrites ci-dessous.<br />Compostage<br /><br />Sommaire<br />1 Composition du compost<br />2 Description du procédé<br />2.1 Dégradation<br />2.2 Maturation<br />3 Influence de l'environnement<br />3.1 Conditions physiques<br />3.1.1 Aération<br />3.1.2 Humidité<br />3.1.3 Dimension des particules<br />3.1.4 Température<br />3.2 Conditions chimiques<br />3.2.1 pH<br />3.2.2 Forme du carbone<br />3.2.3 Rapport C/N<br />3.2.4 Rapport C/P<br />3.2.5 Autres éléments minéraux<br />3.3 Conditions biologiques<br />3.4 Aptitude au compostage (CNFP)<br />3.4.1 'c' ou 'C'<br />3.4.2 'n' ou 'N'<br />3.4.3 'f' ou 'F'<br />3.4.4 'p' ou 'P'<br />4 Les différentes méthodes de compostage<br />4.1 À l'air libre<br />4.1.1 En fosse<br />4.1.2 En tas<br />4.1.3 En couloir<br />4.2 En enceinte close ou 'digesteur'<br />4.2.1 Silo vertical (tour)<br />4.2.2 Biostabilisateur<br />4.3 Mode d'aération<br />4.3.1 Aération passive et méthode chinoise<br />4.3.2 Brassage des matériaux<br />4.3.3 Aération active par soufflerie<br />4.3.4 Aération active par aspiration (méthode Beltsville)<br />5 Détermination de la fin du compostage<br />5.1 Évolution de la température<br />5.2 Chromatographie circulaire sur papier<br />5.3 Germination de plantes test<br />5.4 Autres méthodes<br />6 Usages du compost<br />7 Notes et références<br />8 Voir aussi<br />8.1 Articles connexes<br />8.2 Liens externes<br /><br /><br /><br />Composition du compost<br />Les organismes responsables du compostage ont besoin de trois éléments pour vivre :<br /><br />de nourriture équilibrée, composée d'un mélange de matières carbonées (brunes-dures-sèches) et de matières azotées (vertes-molles-humides) ;<br />d'humidité, contenue particulièrement dans les matières azotées ;<br />d'air, dont la circulation est favorisée par les matières carbonées structurantes (dures).<br /><br /><br /><br />Résidus organiques compostables Déchets dits carbonés Déchets dits azotés<br />branches broyées, feuilles mortes, paille (on stockera précieusement ces matières pour toujours en avoir à sa disposition pour les mélanger avec les matières azotées) ;<br />coquilles d'œuf, coquilles de noix ;<br />litières biodégradables des animaux herbivores ;<br />papier en évitant ceux qui sont imprimés, carton (il sert de refuge aux vers de terre) ;<br />morceaux de tissus en matières naturelles (laine, coton), etc.<br />déchets de maison (mouchoirs en papier, essuie-tout, cendre de bois, sciures, copeaux, plantes d'intérieur non malades).<br />déchets végétaux, de jardinage (tailles de haies, tontes de pelouse...), feuilles vertes,<br />déchets ménagers périssables (déchets des légumes et de fruits).<br />Il est ainsi possible de diminuer de 30-50 % sa quantité d'ordures ménagères et de diminuer d'autant la taille des décharges et les volumes de déchets transportés vers les incinérateurs<br /><br /><br />Attention : certaines matières comme les marcs de café possèdent une décomposition très lente.<br /><br /><br />Description du procédé<br />Le compostage est une opération qui consiste à dégrader, dans des conditions contrôlées, des déchets organiques en présence de l'oxygène de l'air.<br /><br />Deux phénomènes se succèdent dans un processus de compostage. Le premier, amenant les résidus à l'état de compost frais, est une dégradation aérobie intense : il s'agit essentiellement de la décomposition de la matière organique fraîche à haute température (50 à 70 °C) sous l'action de bactéries ; le deuxième, par une dégradation moins soutenue, va transformer le compost frais en un compost mûr, riche en humus. Ce phénomène de maturation, qui se passe à température plus basse (35 à 45 °C), conduit à la biosynthèse de composés humiques par des champignons.<br /><br /><br />Dégradation<br />L'évolution de la température durant le processus de dégradation s'effectue en trois phases :<br /><br />la température monte rapidement à 40 °C - 45 °C suite à la respiration des micro-organismes mésophiles aérobies. Les composés les plus dégradables tels les sucres et l'amidon sont d'abord consommés.<br />Une phase préliminaire à cette première phase est parfois décrite. Au cours de cette phase on note, après une courte latence, une légère augmentation de la température. Elle résulte de l'activité respiratoire endogène de cellules vivantes présentes dans la masse à composter. Cette phase est donc très courte et ne s'observe qu'en laboratoire lorsque le mélange à composter contient une forte proportion de tissus frais.<br /><br />la respiration élève ensuite la température progressivement jusqu'à 60 °C - 70 °C, conduisant au remplacement des micro-organismes mésophiles par des thermophiles et des thermo-tolérants.<br />par leur respiration, les micro-organismes épuisent l'oxygène de la masse en compostage et rendent le milieu anaérobie. Des germes anaérobies se développent alors, conduisant à un abaissement de la température car leur métabolisme est moins thermogène. Ils sont de plus responsables de la libération de composés volatils nauséabonds (méthane, ammoniac, hydrogène sulfuré...).<br />Pour éviter cette putréfaction, il est nécessaire de restaurer les conditions aérobies du milieu (voir aération ci-dessous). Ainsi il sera possible de prolonger la fermentation à haute température. Les pathogènes, parasites et semences de mauvaises herbes seront détruits par la température élevée, les mauvaises odeurs seront évitées, la décomposition sera plus rapide. Dès que la température n'augmente plus après aération, on peut considérer que la dégradation est terminée.<br /><br /><br />Maturation<br />À ce moment, la quantité de matière facilement utilisable par la microflore se raréfie et la biosynthèse de composés humiques devient prédominante. On assiste à la disparition des micro-organismes thermophiles au profit d'espèces plus communes et de nouvelles espèces mésophiles au fur et à mesure que la température décroît au cours d'une longue période de mûrissement pour se stabiliser au niveau de la température ambiante.<br /><br />Il faut encore signaler que la transition entre chacune des phases citées précédemment résulte d'une évolution continue . Il n'y a pas de frontière marquée entre les espèces mésophiles et thermophiles. Chaque espèce possède une gamme de températures vitales avec un optimum au milieu.<br /><br /><br />Influence de l'environnement<br />La progression du matériel de départ vers le stade final, l'humus, dépend d'un grand nombre de facteurs externes comme la dimension des particules, la nature des nutriments, leur structure, le taux d'humidité, l'aération, le pH… D'autre part, en se multipliant, les micro-organismes changent constamment leur environnement et le rendent souvent impropre à leur développement.<br /><br /><br />Conditions physiques<br /><br />Aération<br />Ce facteur est essentiel puisque le compostage est un processus aérobie. On estime que l'air devrait occuper au moins 50% du volume du tas. L'anaérobiose commence lorsque le taux d'oxygène du tas est inférieur à 10% ; elle prédomine au-dessous de 5% d'O2 (air = 21% O2). Diverses techniques permettent de rétablir l'aérobiose, elles seront décrites ci-dessous.<br /><br /><br />Humidité<br /><br />Comme pour un substrat de culture, l'aération et l'humidité du compost sont liées : un excès d'eau diminue la quantité d'air disponible dans le volume de compost. Un système d'aération plus efficace sera alors nécessaire.<br /><br />La chaleur libérée par la fermentation provoque l'évaporation d'une grande quantité d'eau. L'arrosage de la masse en fermentation permet le cas échéant de manière à maintenir un taux d'humidité de 50 à 70% de la masse fraîche (c’est-à-dire l'équivalent de la capacité au champ pour un sol). D'autre part les pluies battantes comme l'évaporation excessive par le soleil peuvent aussi ralentir le processus. Une couverture, toiture ou bâche peut répondre à ce problème.<br /><br />Dimension des particules<br /><br />Outre son rôle sur la porosité à l'air et la rétention en eau du milieu, l'un des effets de la dilacération préalable (broyage) est d'augmenter la surface de contact entre les déchets et la microflore. Une réduction de la taille des particules entraîne donc un accroissement du taux de décomposition mais aussi une circulation d'air plus faible (risque d'anaérobiose).<br /><br />Température<br /><br />Par leur respiration les micro-organismes dégagent une chaleur telle que les températures atteintes (80 °C et même plus de 90 °C dans un tas bien isolé) peuvent devenir létales pour les cellules. L'optimisation du processus consiste donc à veiller à ne pas dépasser une température de 70 °C.<br /><br />Conditions chimiques<br />pH<br />Généralement, les matières à composter présentent un pH compris entre 5 et 7, c’est-à-dire dans des limites acceptables. Le pH s'abaisse pendant les premiers jours et remonte ensuite pour devenir neutre ou légèrement alcalin. Certains auteurs recommandent cependant l'adjonction d'un tampon ou d'une base faible (calcaires ou dolomie broyés, marne, craie phosphatée...), d'autres s'y refusent car cela peut provoquer un ralentissement du processus. Sans adjonction de tampon, le pH final du compost est aux alentours de 8.<br /><br />Forme du carbone<br /><br />Elle influence beaucoup la vitesse de décomposition du compost. Certaines molécules, tels les glucides simples, l'amidon, les hémicelluloses, les pectines et les acides aminés, sont aisément dégradables. La cellulose, polymère plus volumineux, est plus résistante. La lignine et les autres polymères aromatiques, extrêmement solides, seront dégradés plus tardivement, plus lentement et incomplètement (conduisant à la formation d'humus).<br /><br />Rapport C/N<br /><br />La consommation du carbone organique par la microflore libère une grande quantité de CO2. La diminution progressive de la teneur en carbone du milieu a pour conséquence une diminution sensible de la valeur du rapport C/N. En effet l'azote, fixé dans les protéines microbiennes, reste dans la masse du compost (sauf pertes éventuelles par dégagement d'ammoniac).<br /><br />Un rapport C/N trop faible (inférieur à 15) conduit à des pertes d'azote ; un C/N trop élevé ralentit la décomposition. La quantité d'azote à ajouter est difficile à estimer car il faut tenir compte du taux de fermentescibilité du carbone.<br /><br />Selon le degré de fermentescibilité du carbone composant les résidus, on considérera comme favorable un rapport C/N de 20 à 40 en fin de maturation.<br /><br />De nombreux auteurs citent un rapport C/N de 15 à 30 comme idéal. L'expérience pratique montre que, pour des substrats riches en lignines ou autres formes de carbone peu fermentescibles, un rapport de 40 voire 50 ne provoque pas de carence par immobilisation de l'azote. La dégradation de ces composés carbonés par les micro-organismes est en effet tellement lente que la faible consommation d'azote qui en résulte ne concurrence pas la culture.<br /><br />Le C/N est déterminé chimiquement (méthode d'analyse du C/N). Or, les réactifs chimiques ne correspondent pas au bagage enzymatique de la microflore présente dans le compost. D'autre part, l'analyse chimique dégrade complètement les particules de l'échantillon, c’est-à-dire bien plus que la surface d'attaque immédiatement accessible aux enzymes microbiennes. Le C/N idéal sera donc à déterminer dans chaque cas.<br /><br />Rapport C/P<br /><br />Le phosphore est essentiel aux réactions énergétiques des micro-organismes (Adénosine Tri-Phosphate). Il entre aussi dans la composition de nombreuses autres macro-molécules. Un rapport C/P de la matière à composter voisin de celui de la microflore (75 à 150) conduit à une dégradation plus rapide de la matière organique et à une plus grande production d'humus.<br /><br />Autres éléments minéraux<br /><br />Les matières à composter doivent être considérées comme un milieu de culture pour microbes, où le facteur limitant ne peut être que le carbone assimilable et non un autre constituant du milieu. Ces éléments sont en général présents en quantité suffisante dans la matière organique à composter.<br /><br />Conditions biologiques<br /><br />La vitesse et l'efficacité du compostage sont liées à la présence d'une population microbienne adéquate. Si la présence de ces milliards de bactéries et champignons est indispensable, leur ensemencement ('activateurs' ou 'stimulateurs' de compostage) semble peu, voire pas utile. Les spores de ces micro-organismes existent en effet en quantités suffisantes dans la nature et il est beaucoup plus important de veiller à créer un milieu (pH, humidité, aération, C/N, ...) favorable à leur développement.<br /><br />L'inoculation des composts par des micro-organismes fixateurs d'azote atmosphérique, tels que Azotobacter ne semble pas non plus intéressante pour le compostage, la dépense d'énergie de ces organismes pour fixer l'azote étant trop importante. Le seul intérêt de ce type d'inoculation pourrait provenir d'une éventuelle fixation d'azote, postérieure au compostage, pendant la culture des plantes sur les composts ainsi inoculés. Des expériences devraient être menées afin de démontrer la crédibilité‚ d'une telle hypothèse.<br /><br />Aptitude au compostage (CNFP)<br /><br />L'aptitude au compostage est un paramètre formé d'un code de quatre lettres, majuscules ou minuscules, il représente les quatre aspects fondamentaux à réunir pour réaliser un bon compost : 'C' ou 'c' pour carbone, 'N' ou 'n' pour azote, 'F' ou 'f' pour le degré de fermentescibilité (c.-à-d. l'aptitude à fermenter du produit), et 'P' ou 'p' pour la porosité totale. Une lettre minuscule indique un apport correct pour cet aspect, une lettre majuscule indiquant des propriétés améliorantes. L'absence d'une lettre ('—') signifie un manque, à complémenter par un produit ayant des propriétés améliorantes pour le même facteur. La réalisation du compost se fera donc en combinant deux sous-produits (trois à la rigueur) ayant des propriétés complémentaires de telle manière que les quatre lettres du code soient présentes dans le mélange réalisé.<br /><br />'c' ou 'C'<br /><br />'c' indique un produit possédant un rapport C/N correct (15 à 30). 'C' indique un produit à forte teneur en carbone, c’est-à-dire ayant un rapport C/N supérieur à 75. Un tel produit devra être mélangé à un produit de type 'N' ou recevra un supplément d'azote sous forme d'engrais minéral (urée par exemple).<br /><br />'n' ou 'N'<br /><br />Complémentaire du facteur précédant, 'n' indique un C/N correct ; 'N' indique un C/N faible (inférieur à 10) nécessitant un mélange avec un produit de type 'C' ; un matériau à C/N élevé sera de type '—' pour ce facteur.<br /><br />'f' ou 'F'<br />Donne une indication sur la forme du carbone présent : 'f' représente un équilibre convenable entre les molécules à fermentation rapide (sucres) et les molécules à dégradation lente (lignines). Les molécules à dégradation rapide sont nécessaires au démarrage de la fermentation et à l'obtention d'une température élevée dans la masse de compost ('pasteurisation' du compost). Un matériau riche en ces molécules sera de type 'F', un matériau pauvre de type '—'. Les molécules à dégradation lente quant à elles serviront de base à la biosynthèse des composés humiques.<br /><br /><br />'p' ou 'P'<br />La porosité à l'air du matériau est importante pour son rôle sur l'aération du compost et sur la rétention en eau (la porosité à l'eau, exprimée en pourcent de la porosité totale, est le complément à 100 de la porosité à l'air). Elle est influencée principalement par la dimension des particules. Un matériau dont la porosité à l'air est élevée ('P', matériau de structuration) permettra par exemple de réaliser des tas de composts de volume plus important sans risquer un tassement qui empêcherait la circulation de l'air. Il pourra aussi servir de matériau de base à mélanger avec des matériaux sans structure ('—': boues de stations d'épuration ou eaux de process industriel par exemple). 'p' représente un matériau présentant un bon équilibre entre la porosité à l'air et la porosité à l'eau.<br /><br />Il faut remarquer que le compostage, en soi, ne nécessite pas un structurant d'origine organique. Des copeaux de caoutchouc (issus de vieux pneus) peuvent être utilisés, par exemple pour le compostage de boues de stations d'épuration.<br /><br /><br />Les différentes méthodes de compostage<br />Les méthodes décrites ci-dessous ne concernent que la phase de fermentation active. La phase de maturation quant à elle se déroule habituellement à l'air libre en tas de grande dimension.<br /><br /><br />À l'air libre<br />On construira cependant un auvent au-dessus des composts en fermentation afin de les protéger des pluies excessives ou de la dessiccation par le vent et le soleil.<br /><br /><br />En fosse<br />La méthode de compostage en fosse est la pratique la plus anciennement employée mais conduit rapidement à des conditions anaérobies. La fosse est creusée dans un endroit abrité et bien isolé. Les déchets organiques y sont disposés en couches d'une vingtaine de centimètres d'épaisseur, alternant les produits riches en azote (type 'N') et ceux riche en carbone (type 'C'). Ils sont ensuite recouverts d'une épaisse couche de paille (isolation) puis d'une couche de terre d'environ 10 cm d'épaisseur. Cette méthode est très lente et partiellement anaérobie car aucun apport ultérieur d'eau ou d'air n'est effectué. Elle est réservée à l'amateurisme et aux climats frais (meilleure isolation) ou secs (réduction des pertes en eau). Sous un climat tempéré, cette méthode provoque l'apparition de mauvaises odeurs (décomposition anaérobique).<br /><br /><br />En tas<br />C'est la méthode de compostage la plus commune. Les déchets sont rassemblés en andains de longueur indéfinie et dont la hauteur dépend à la fois de la porosité à l'air du compost (plus elle est élevée, type 'P', plus le tas peut être haut) ainsi que de la fréquence et de la méthode d'aération choisie (une fréquence élevée et/ou une aération par ventilation forcée autorisent des tas plus importants).<br /><br /><br />En couloir<br />Cette méthode est fort semblable à la précédente, mais les andains sont ici compris entre deux murets latéraux. Elle permet parfois une installation plus aisée des dispositifs d'aération mais nécessite un investissement plus important. On dispose également de moins de flexibilité pour l'organisation ou la modification du chantier de compostage.<br /><br /><br />En enceinte close ou 'digesteur'<br />Le principe commun des procédés de fermentation dite 'accélérée' est basé‚ sur le séjour plus ou moins rapide des déchets dans des dispositifs appelés digesteurs. Un digesteur est une enceinte fermée à l'intérieur de laquelle il est possible de contrôler le déroulement de la fermentation en agissant essentiellement sur l'aération. Les déchets entrent en général par une extrémité du dispositif et ressortent, en fin de fermentation, à l'autre extrémité. Le brassage et l'aération des matériaux sont le plus souvent réalisés en continu.<br /><br /><br />Silo vertical (tour)<br />De nombreux dispositifs existent, plus ou moins complexes, mais leur principe reste le même. Les déchets sont acheminés, via une bande transporteuse, au sommet de la tour de digestion. Ils descendront soit au moyen de vis sans fin ou de racleurs en suivant une succession de plateaux, soit par gravité. À chaque niveau, ou dans la masse du compost, sont installés des tuyaux d'aération permettant d'oxygéner le milieu. En fin de fermentation, le compost est récupéré à la base de la tour.<br /><br /><br />Biostabilisateur<br />Le digesteur est disposé ici, non plus verticalement, mais horizontalement. Il s'agit en fait d'un cylindre rotatif d'une longueur de 25 à 35 mètres et d'un diamètre de 3 à 4 mètres. La rotation continue du cylindre, à l'intérieur duquel sont fixées des plaques déflectrices hélicoïdales, permet d'assurer à la fois le brassage et l'aération du produit ainsi que sa progression vers l'extrémité du dispositif. La durée de séjour des déchets à l'intérieur du biostabilisateur est de l'ordre de 4 à 6 jours, après quoi ils sont transférés sur l'aire de maturation.<br /><br /><br />Mode d'aération<br />Comme nous l'avons déjà indiqué, l'aération du mélange en compostage est essentielle durant la phase de fermentation active. Plusieurs méthodes existent, mieux adaptées à l'une ou l'autre méthode de compostage ou à une échelle de travail plus ou moins grande.<br /><br /><br />Aération passive et méthode chinoise<br />Dans les systèmes traditionnels de compostage en tas, seule la porosité de celui-ci assure l'aération de la masse. On est donc limité à des tas de faibles dimensions et à des composts à porosité‚ très élevée (type 'P', grosses particules). Les Chinois ont amélioré ce système en installant des faisceaux de bambous lors de la constitution du tas. Ces bambous sont ensuite retirés après 1 ou 2 jours, laissant libres des orifices plongeant jusqu'au milieu du tas et par lesquels l'aération peut se faire plus activement.<br /><br /><br />Brassage des matériaux<br />L'oxygénation la plus efficace d'une masse en fermentation chaude est obtenue par son retournement. Le brassage complet permet également d'assurer une fermentation plus homogène de toute la masse, chaque particule évoluant suffisamment de temps au centre du compost, où la température est la plus élevée. Entre les retournements, la partie extérieure du tas évolue en aérobiose par aération passive (voir paragraphe précédent) pendant que le taux d'oxygène au centre du tas diminue rapidement. La fréquence et la qualité des retournements sont donc les paramètres fondamentaux de cette technique.<br /><br />Selon la dimension du chantier de compostage, le brassage se fera à la fourche (main d'œuvre manuelle), au moyen d'un engin de travaux publics (pelle chargeuse sur pneus), ou au moyen de machines spécialisées.<br /><br /><br />Aération active par soufflerie<br />Contrairement aux techniques précédentes, l'apport d'oxygène pendant la fermentation est ici continu. Les andains à aérer recouvrent un réseau de tuyauteries perforées sur toute leur longueur et reliées à un surpresseur. La puissance du surpresseur est fonction du volume et du tassement de la masse à aérer.<br /><br /><br />Aération active par aspiration (méthode Beltsville)<br />L'apport d'air frais est réalisé ici par aspiration au travers des andains suivant un schéma identique à celui de la méthode précédente (si ce n'est que le surpresseur est remplacé par un aspirateur). Le dispositif par aspiration est à préférer à celui par soufflerie car l'air aspiré a moins tendance à emprunter des chemins préférentiels, ce qui serait préjudiciable à l'efficacité de l'aération. On prévoira cependant un filtre, qui peut être simplement un tas de compost mature, à la sortie de l'aspirateur afin d'éliminer les odeurs. La ventilation peut être combinée, si on le désire, avec le brassage des matériaux décrit plus haut.<br /><br /><br />Détermination de la fin du compostage<br />Un bon compost est un produit dont les constituants organiques ont subi une conversion biologique en des substances moins agressives et plus stables. Les processus de dégradation persistent cependant à un taux plus réduit au-delà même de la phase de fermentation. Il faut donc savoir quand et pour quel usage on pourra utiliser un compost sans risque de phytotoxicité.<br /><br />Un compost frais, c’est-à-dire ayant subi un début de fermentation (de l'ordre de 2 semaines), pourra être utilisé en paillage (mulching) ou en champignonnières. En fin de fermentation, le compost est stabilisé et pourra servir comme engrais/amendement organique. Une utilisation comme substrat de culture requiert quant à elle un compost ayant subi une longue période de maturation (d'autant plus longue que les plantes sont sensibles : jeunes semis, laitue, ...).<br /><br /><br />Évolution de la température<br />Un moyen simple de suivre le déroulement du processus de compostage consiste, comme mentionné précédemment, à utiliser des sondes thermométriques plongeant dans la masse en fermentation. Cette méthode donne des informations sur le stade de fermentation mais peu sur le niveau de maturité du compost. Elle devra donc être complétée par une ou plusieurs autres méthodes.<br /><br /><br />Chromatographie circulaire sur papier<br />Elle fut mise au point par PFEIFER (Biochemical Research Laboratory, Spring Valley - USA) et testée par HERTELENDY. Son principe est basé sur le fait que des substances différentes, dissoutes dans un même solvant (solution de NaOH à 5%), présentent des affinités variables de migration capillaire sur une surface absorbante (feuille ronde de papier filtre). Cette surface absorbante est prétraitée au nitrate d'argent, qui sert de révélateur. La solution alcaline de compost est apportée goutte-à-goutte au centre du papier filtre. Après migration de la solution, on laisse le chromatogramme se développer en lumière atténuée. Un compost peu évolué est caractérisé par une image sombre à la périphérie et une tache centrale claire ; un compost mûr montre au contraire une tache centrale sombre avec traînées claires vers la périphérie.<br /><br /><br />Germination de plantes test<br />Il s'agit incontestablement de la méthode la plus simple et la plus fiable. Les plantes test les plus couramment utilisées sont le cresson alénois (Lepidium sativum) et la laitue (Lactuca sativa). Des graines de la plante test sont semées sur le compost humidifié en bocal hermétiquement fermé. Après 3 jours, la maturité est évaluée d'après le pourcentage de germination et, éventuellement, la quantité de matière verte obtenue.<br /><br /><br />Autres méthodes<br />De nombreuses autres méthodes existent, plus ou moins rapides, plus ou moins fiables, nécessitant un appareillage plus ou moins coûteux et un personnel plus ou moins qualifié. Parmi celles-ci, citons:<br /><br />des critères empiriques : couleur plus ou moins sombre, aspect du compost au toucher, à l'odeur, ...<br />des méthodes respirométriques : O2 consommé, CO2 émis, ...<br />des méthodes physico-chimiques : dosage de la Demande Chimique en Oxygène, dosage des formes de l'azote minéral (NH4+ et NO3-), dosage de la S.O.D et de la S.O.R. (Substance Organique Décomposable et Substance Organique Résistante), mesure du pH, ...<br />des méthodes biologiques : dosage de l'ATP (Adénosine Tri-Phosphate), croissance de plantes ou de micro-organismes tests, ...<br /><br />Usages du compost<br />Le compost peut être utilisé comme engrais sur prairie ou avant labour. Son usage améliore la structure des sols (apport de matière organique), ainsi que la biodisponibilité en éléments nutritifs (azote). Il augmente également la biodiversité de la pédofaune.<br /><br />Au jardin, il sert à fertiliser les plates-bandes, les arbres fruitiers et le potager. Il peut également être utilisé comme terreau pour les plantes en pot et pour faire du nitrate de potassium (salpêtre).<div class="blogger-post-footer"><iframe src="http://rcm-eu.amazon-adsystem.com/e/cm?t=lamidesjardi-21&o=8&p=27&l=qs1&f=ifr" width="180" height="150" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></div>Unknownnoreply@blogger.com